Carnets de notes - Une famille Saint-Mard

Une hypothèse de travail : « Les frères siamois »

Apparence, destins croisés, destins liés, destins sacrifiés.

Au départ, nous avons deux frères Saint-Mard né à Thonne-les-Près :

Leurs points communs, ils meurent relativement jeunes 48 et 47 ans et leurs destins semblent liés comme s’ils étaient des frères siamois.

Le premier Jean-Baptiste fait des études religieuses pour devenir prêtre. En pleine révolution, les apparences sont contre lui quel que soit les actions qu’il a ou n’a pas faites :

  1. Il fait des études religieuses.
  2. Il vient de la région qui devait accueillir Louis XVI lors de sa fuite (Points de chute à Thonnelle, Montmédy et Lamorteau).
  3. Il connaît des personnes que semblent être intervenu dans cette fuite.
  4. En septembre 1792, il quitte Paris pour Trèves, lieux de rassemblement des contre-révolutionnaires.

Nous pouvons envisager que cette succession de coïncidence ai été connue de certaines révolutionnaires dans la région et que son frère Jean-Joseph ai pu être inquiété.

En 1793, il y a la conscription. L’armée est un bon refuge pour toute personne voulant se protéger des révolutionnaires.

Changement de destin, Jean-Joseph est incorporé le 1er avril 1793. La continuité de la branche généalogique ne peut plus reposer sur lui. N’ayant pas d’autre frère, Jean-Baptiste doit sacrifier « son destin de curé ».

Jean-Baptiste se marie en 1796 avec une fille de Dampicourt et fonde une famille. Il exerce la profession de laboureur en dépit d’une bonne formation intellectuel.

Presque 20 ans plus tard, en 1815, les destins sont à nouveau liés.

Jean-Baptiste rentre en France en 1816 :

En outre, son frère Jean-Joseph, chef d’escadron au 2ème régiment de carabinier, a participé à la campagne de Belgique et fut blessé le 18 juin 1815 lors de la bataille de Waterloo.

Jean-Baptiste s’installe à Velosnes village meusien frontalier de Torgny. Pour son épouse Anne Marie Simon débute un exil d’environ quatorze années.