Recensement des Saint-Mard isolés

Remarque : Le patronyme est un toponyme. Ce que nous croyons être le nom de famille d’une personne peut être son lieu d’origine. Il se peut que Jean de Saint Mard soit Monsieur Jean venant d’un village nommé Saint-Mard.

Cosnes-et-Romain et Lexy

Un dépouillement généalogique de Lexy renseigne trois mariages :

1. Mariage le 18 juillet 1799 de Philippe Hoffman (31 ans) fils de + Jean Hoffman et N. Marie ; et de Anne Maria Saint-Marc (23 ans) fille de Hubert Saint-Marc et Marie Fery.
2. Mariage le 15 juin 1814 de Michel Marchand (51 ans), manœuvre résidant à Lexy, de Halanzy et Marie Saint Marc (40 ans) veuve Hoffman.
3. Mariage le 13 février 1804 (23 pluviôse an XII) de Mathieu François (36 ans) né à Rachecourt (B), fils de Pierre Mathieu et Suzanne Ropemeont ; et de Catherine Saint Mard (26 ans), née à Lexy, fille de Hubert Saint Mard et + Anne Marie Fery.

Il s’agit fort probablement de « faux amis. » Si Hubert époux d’Anne Marie Fery signe « Hubert St Mard », il est écrit « Semard » sur son acte de baptême et « Lemard » sur l’acte de décès de son père Jean Nicolas.

Nous ne pouvons identifier les parents et l’origine de Jean Nicolas Lemard époux de Christine Latarse car les registres paroissiaux des 1649 à 1655 n’existent plus (époque probable de son mariage à Cosnes.)

Entre 1720 et 1738, nous ne trouvons pas son acte de baptême à Cosnes ni aucun acte en relation avec le patronyme Lemard, Semard ou St mard.

1. Descendance de Jean Nicolas Lemard né vers 1727 (pdf)

Le canton de Carignan (Ardennes)

Yvois - Carignan

État civil (BMS) de Carignan, Ardennes, du 30-06-1624 au 25-12-1699, André Roguin, 1994

Naissance le 10 mars 1630
de Jacques de Saint Mard fils de Jean de Saint Mard et Hugue Marguerite

Naissance le 7 juillet 1632
de Jean Saint Mard fils de Jean Saint Mard et Hugue Marguerite

Décès le 11 mars 1689
de Catherine Saint Mars

Données fournies par Georges Bovy, de Liège

Aux alentours de 1630 vivaient à Carignan deux familles Saint-Mard :

• Jean Saint-Mard (+ 23/11/1661) x Marguerite Huguot.
• Gilles Saint-Mard x Marie Carcar.

Catherine Saint-Mard, née vers 1632, décédée le 28 juin 1692, Carignan (F-Ardennes).
Mariée avec Guillaume Thiery, né vers 1624, décédé le 16 avril, Carignan (F-Ardennes).

Deux Catherine St Mard à Carignan :

1. Descendance de Catherine Saint Mard née vers 1632 (pdf)
2. Descendance de Catherine Saint Mard née vers 1650 (pdf)
3. Descendance de Catherine Saint Mard née vers 1650 (pdf)

Au départ des Deux-Villes

Au 17^e et 18^e siècle, une famille Saint Mard vit aux Deux-Villes. Début 19^e siècle, la descendance patronymique s’éteint. Dans les villages voisins (Charbeaux, Blagny, Osnes...), nous trouvons des femmes issues très certainement du groupe des Deux-Villes lui-même très certainement « cousin » avec les Saint-Mard d’Yvois-Carignan.

Les quelques Saint Mard à Mogues sont très certainement « cousin » du groupe des Deux-Villes et Carignan.

1. Les Saint-Mard dans le canton de Carignan (pdf)

Mise en parallèle des sources de :

• Roger Saint-Mard, commandant de bord sur différents tankers Pétro-Fina, Commodor de convois durant la guerre 1940-45.
• Madame Jones habitant Virton.
• Jean Migette qui a dépouillé de nombreux fonds aux Archives de l’état à Arlon et aux Archives nationales de Luxembourg. (Cercle historique et artistique Yvoisien, Vice-président).
• Richard Saint-Mard de Villers-sur-Semois travaille sur la descendance Saint-Mard à Saint-Laurent-sur-Othain et sur le lien entre les différentes branches familiales à Étalle, Dampicourt, Harnoncourt, Lamorteau, Torgny et Verneuil-Petit.
• Georges Bovy, généalogiste liégeois (son site).

Le comté de Bar des origines au traité de Bruges (vers 950 à 1301)

Trouvé par monsieur Jean Migette dans l’ouvrage de Grosdidier de Mathon intitulé « Le comté de Bar des origines au traité de Bruges (vers 950 à 1301) paru en 1922 chez Picard. Pages 589 et 590. » Parmi eux (les vassaux du Barrrois), nous avons noté beaucoup de fidèles des évêchés de Metz, de Toul, de Verdun, du duché de Lorraine, du comté de Bourgogne et du comté de Champagne. Certains d’entre eux avaient déjà rendu hommage au Barrois dès le XIe et XIIe siècle. Du côté de la Champagne, on rencontre la maison de SAINT-MARD, vassale aussi de l’évêché de Verdun avec Richier et Gautier de SAINT-MARD. » (Voir Cartulaire de Saint-Mihiel, pages 231, 262, 283).

Cartulaire de l’Abbaye d’Orval

Jules Herbillon, Jean Germain, Dictionnaire des noms de familles en Belgique romane et dans les régions limitrophes, Edition du Crédit Communal

Saint-Mard, saintmard. 1298 « Gérars de Sain Mair », « Thibaul jadis de Sain Mair » Orval ; nom d’origine Saint-Mard [...] (province de Luxembourg).

Le P. Hippolyte Goffinet de la Compagnie de Jésus, Cartulaire de l’abbaye d’Orval depuis l’origine de ce monastère jusqu’à l’année 1565 inclusivement époque de la réunion du Comté de Chiny au Duché de Luxembourg, Bruxelles, F. Hayez, Imprimeur de l’Académie Royale de Belgique, 1879

Page 592.

DLV.

Gérard de Saint-Mard et Isabelle, sa femme, donnent à l’abbaye d’Orval leur part de la menue dîme de Vieux-Virton.

(Le 9 décembre 1298)

« Je Gérard de Sain Mair, de ma diocèse de Triève, et Ysabeas, ma feme, filh à Thibaul jadis de Sain Mair, faisons à savoir à tous que nous avons donneit et octroiet à homes religiouls l’abbeit et le couvents d’Orvauls de l’ordre de Cystealz, de la desurditte dyocêse, pour Dieu et en amone, pour le remède de nous armes, tout ce que nous avons ou devons avoir de la succession de nous pières et nous meires, ou d’autre quecunque chose que se soit, à la dime menue de la ville ou de ban de la glise de Vies Verton.., promettants pour ceu par nostre foi corporément donneie et par nostre sarment donneit en la main d’ome discreit Walchier, doeins de la cristiniteit de Longuion que, contre la dessusdite collation, par nous ou autre que nous, ne venrons, ne les choses dessusdites collation, par nous ou autre pour nous, ne venrons, ne les choses dessusdites clamerons de ci en avant.. Nous avons useit ai ceste foix de sael mon signor Watier, doien devandit. Et nous Wauchiers, doeins devantdit, avons receut la foi et le sarmens desdits Gérart et Ysabelos de tenir les les choses dessusdiets. En l’an que li milliares courroit par mil CC. Et IIIIxx et deix eiut, le mardi après la feste Nicolais in décembre. »

Cartulaire ms. de Clairfontaine, folio 102 ; Cartulaire imprimé, page 97.

Pages 297 à 298

CCLXXII.

L’abbaye d’Orval, d’une part, et plusieurs personnages, d’autre part, choisissent pour arbitres Jean de la Fontaine et Gonthier de Clémency, dans un différend au sujet de Bleid.

(Le 1^er avril 1247)

« Sachent tot cilh qui cest escript veront et ouront que li abbés et li couvent dAurval, et Wiriet li clers, et Colez de Saint Mar, et Perignons, ses soroiges, et Soiberz, li fis de la soror Colet, et Wirions de Staueles, et li leurs, se sont mis sor monsignour Jehan de la Fontaine et gonthier de Clémency de la querèle qui estoit entrous, (…) »

Cartulaire ms. de Clairefontaine, folio 86, verso. Il y a quatre sceaux à l’original ; Cartulaire imprimé page 213.

Pages 660 à 664

DCIL.

Testament de jacques de Lus, chevalier, lequel fut bailli du comté de Chiny.

(Le 18 août 1327)

Mention à la page 663 :

« item je donne, pour Dieu en amonne, à Arnoul de St Mard, me parent, dolz muis de soile, que Alixandre de Verton, mes cousins, me doit. »

D’après l’original en parchemin, à double queue de même. À la seconde et à la quatrième, il reste trois petits morceaux de cire brune. Celui de la seconde laisse voir un bout de draperie, qui fait songer à la Vierge d’Orval. Archives de l’État à Arlon.

Questions d’interprétations :

Saint-Mard étant un patronyme, un nom de lieux et de titre, beaucoup de mentions anciennes ne se rapportent pas au patronyme. La mention de 1298 est à mon point de vue un titre, il s’agit de la famille des seigneurs de Saint-Mard. Quant aux deux autres mentions, il faudrait les interpréter comme un nom de lieu et non un patronyme.