Carnets de notes - Des familles

Jean-Philippe Lavallé

Informations généalogiques

Naissance : 4 février 1809 à Saint-Mard.
Né à 9 heures du soir.
Décès : 19 février 1913 à Saint-Mard.

Père : Jean Baptiste LAVALLE (1780 - 1867).
Mère : Marie Joseph AUTHELET (o 1784).

Union : Marie Thérèse LARCHER (1819 - 1875).
Mariage : Célébré le 14 janvier 1846 à 10 heures du matin à Rumont (Meuse).

Enfants

  1. Marie Zélie (1846 - 1877) épouse de François COUDRY (o 1845).
  2. Arsène Alcide (1848 - 1872)
  3. Victor Henry (1852 - 1912) époux de Mathilde CONNETTE (1868 - 1951).
  4. Marie Victorine (1858 - 1882)

Fratrie

  1. Jean Nicolas (1807 - 1808).
  2. Anne Marie (1810 - 1810).
  3. Marie Martine (1812 - 1895) épouse d’Englebert Joseph RENARD (1803 - 1852).
  4. Claude (1814 - 1903).
  5. Marguerite (1819 - 1819).
  6. Marie Joseph (1821 - 1908) épouse de Jacques GIRARDIN (1819 - 1878).
  7. Marguerite (1823 - 1894) épouse de Nicolas MAUS (o 1830).
  8. Jean Nicolas (1826 - 1826).
  9. Victorine (1828 - 1834).
  10. Nicole Christine (o 1835).

Tableau d’ascendance

Jean Baptiste LAVALLÉ (1753 - 1801)
Jean Baptiste LAVALLÉ (1780 - 1867)
Jeanne LEROY (+ 1845)
Jean-Philippe LAVALLÉ
-
Marie Joseph AUTHELET
(o 1784)
-

Métier

Dernier combattant de la révolution belge de 1830

Le 1er mai 1828, Jean-Philippe Lavallé est incorporé à Namur, ville à la confluence de la Meuse et de la Sambre. Le 1er octobre 1830, la ville se rebelle. La Révolution belge se propage. Avec ses collègues miliciens wallons, il garde la porte de Fer qui se rend sans combat. Après avoir été fêtés par la population namuroise, les soldats sont renvoyés dans leurs foyers. Ils désertent l’armée hollandaise. Le Gouvernement provisoire de la Belgique les rappelle. Il incorpore le 2e régiment de ligne qui fera campagne contre les Hollandais : Venloo, la bataille de Louvain et le blocus de Maëstricht.

De retour à la vie civile en 1839, il travaille comme terrassier. Lors de la construction de la route de Bar-le-Duc à Verdun, il rencontre sa femme, l’épouse et s’installe dans son village (Rumont). Il faut attendre 1912 pour qu’on se souvienne de lui. Après la mort de son fils chez qui il vivait, il s’installe chez une de ses nièces à Saint-Mard.

Le 4 février 1813, une fête est organisée pour son anniversaire (104 ans). Il est décoré de la croix de chevalier de l’Ordre de la Couronne (arrêté du 3 février 1913).

Deux semaines plus tard, le 19 février 1913, il décède d’une mauvaise grippe (congestion pulmonaire).

Les funérailles nationales eurent lieu le 22 février 1813 en présence de différentes délégations officielles. Son cercueil est recouvert du drapeau du 2e de ligne. Les honneurs militaires lui sont rendus.

Article

Sources généalogiques

Bibliographie