26 juin 1750 : Achat par Pierre Saint Mard et Marguerite Genin d’une petite maison réduite en masure
Archives départementales de la Meuse (AD-55)
Archives anciennes (Série B : Cours et juridictions avant 1790)
Justice de Petit-Verneuil ; Procès-verbaux et actes divers. 1740-1789
Cote : Bp 5759 (portefeuille)
Date de l’acte : 26 juin 1750
Deux exemplaires dans le portefeuille dont un « résumé ».
« L’an mil sept cent cinquante le vingt sixième
jour du mois de juin le nommé François Husart de Somptonne
ont
passé un contract de vente pardevant jean gervais
maire du petit verneuil au proffit de
pierre St mard
dudit Petit Verneuil consistant en une petite
maison
réduit en masure pour prix et sommes de quarante
deux livres argent de France. Controlle au bureau
de Montmédy le 30 de juin 1750 par Thibaux
insinué le meme jour. Reçus dix huit sols »
L’an mil sept cent cinquante le vingt-sixième
jour du mois de juin, le nommé François Husart de Sommethonne
a
passé contrat de vente par-devant Jean Gervais
maire du Petit-Verneuil au profit de
Pierre St Mard
dudit Petit-Verneuil, consistant en une petite
maison
réduite en masure pour prix et somme de quarante-
deux livres argent de France. Contrôlé au bureau
de Montmédy, le 30 juin 1750 par Thibaut
Insinué le même jour. Reçu dix-huit sols.
« Contrat daChapt
aux proffie
de Pierre
St mard du 2.6. juin
1750 »
« Cejourdhuy Vingt Sixieme jour
du mois de juin Mile Sept Cent Cinquante
par devant nous Jean Gervis maire du petit
verneuil Didier genin Lieutenant maire henry lam
binet et Jean parmantier Eschevins faisans et exercent
La Justice dudit petit verneuil Sont comparus en
personne
françois hapart bourgeois maneuvre dem[euran]t Somptonne
Et madelaine Dargent Sa femme de luySuffisemment
Lissentiez et authorisé en premier noce femme a
Jean Racquin Cy davant maneuvre et tisseant en
Toil resident au petit verneuil, Lesquel dit
hapart et
madelaine nous ont dis et declaré que laditte madelaine
et hacquin lors de leur premier mariage [avions]
[[a]cheptz] et construit une petite maison [Sires] et Situé
au vilage du petit verneuil et que dudepuis il
se
Seroit retiré au Vilage de Somptonne, pendant
Lesquel tems depuis le deceds dudit hacquin il
Aurois Laissé aller la susditte petite maison prouve
nant du Susdit jean Hacquin et madelaine d’argent en
ruine et en massure, Et pour [obvier] au retablisement
quil Serois obligé defaire de la ditte maison Les dittes
Parties Se trouvet de [Sentin] de faire la vente de la dite massure
pour la moitiés qui appartiennent a laditte dargent et lautre
moitties appartient a bernard hacquin maneuvre
dem[euran]t a Thonelle comme promye herittiers de
Jean hacquin premier marit a la susditte madelaine
dargent aussy comparant qui nous ont dit et declaré
avoir Vendu Cedde quitte et abandonnes comme par
cet presente Vendent Ceddent quittent et abandonnent
Tout ensemble La totalites deladitte maison ou massure
[Sires] et Situe au vilage de petit verneuil
Royer la veuve
Le jean au Septentrion et jean [mattheu] au midy
faisant face Sur le rue publique aucouchant avec
le droit de battre leurs grains dans une petitte grangette
appartenant a la veuve et herittier de jeu jean le jeune
qui se trouve construit dans la susditte maison ou masure
avec toutes Ses aisances et dependances et Et jardin derrier
au levant Le present vendage et transport faitte a
Pierre Seim mard bourgeois Lab[oureu]r
dudit lieu et a
Margueritte genin Sa femme present
Stipulant
Et acceptant pour eux Leurs hoirs Successeurs et
ayants cause pour le prix et somme de quarante
deux livres argant ajant cours en France non com
pris le fraÿs depresent sue lesdit vendeurs nous ont
dit et declare avoir reçus comptant des mains dudit
St mard letout au condition
ordinaire des droits
ce qui fut fait et passé aus petit verneuil le
jour
mois et an que dessus apres lecture faitte Suivant
Lordonnance Ledit hapart et madelaine Sa femme
Ont Signe et marque [...] et avec nous Susdit
Justice comme aussy bernard hacquin qui nous a declare
Ne Scachant escrire ny Signe de ses interpellez »
Signé : [bransoinasvd], Jean gervais maire, jean parmantier, Didier genin
Marque de : bernard haquin, madelaine dargent pour navoir lusage decrire
Mention marginale :
« Controlle a Montmedy le 30 Juin
1750 reçi Dix huit Sols »
Contrat d’achat
au profit
de Pierre
St Mard du 26 juin
1750.
Cejourd’hui vingt-sixième jour
du mois de juin mil sept cent cinquante
par-devant nous Jean Gervais maire du Petit
Verneuil, Didier Genin lieutenant maire, Henry
Lam
binet et Jean Parmentier échevins faisant et exerçant
la justice dudit Petit-Verneuil, sont comparus
en personne
François Hapart bourgeois manœuvre demeurant à Sommethonne
Et Madelaine Dargent sa femme de lui suffisamment
licencié et autorisée en première noce, femme à
Jean Racquin ci d’avant manœuvre et tisserand en
toile résidant au Petit-Verneuil, lequel dit
Hapart et
Madelaine nous ont dit et déclaré que ladite Madelaine
et Hacquin lors de leur premier mariage avaient
acheté et construit une petite maison sise et située
au village du Petit-Verneuil et que depuis il se
serait retiré au village de Sommethonne, pendant
lequel temps depuis le décès dudit Hacquin, il
aurait laissé aller la susdite petite maison provenant
du susdit Jean Hacquin et Madelaine Dargent en
ruine et en masure, et pour [obéir] au rétablissement
qu’il serait obligé de faire de la dite maison les dites
parties se trouvent [...] de faire la vente de la dite masure
pour la moitié qui appartient à la dite Dargent et l’autre
moitié appartient à Bernard Hacquin manœuvre
demeurant à Thonnelle comme [promis] héritiers de
Jean Hacqin premier mari à la susdite Madelaine
Dargent aussi comparant qui nous a dit et déclaré
avoir vendu, cédé, quitté et abandonné comme par
ce présent vendent, cèdent, quittent et abandonnent
tous ensemble la totalité de ladite maison ou masure
sise et située au village de Petit-Verneuil
royer la veuve
Lejean au septentrion et Jean [Mathieu] au midi
faisant face sur la rue publique au couchant avec
le droit de battre leurs grains dans une petite grangette
appartenant à la veuve et héritiers de Jean Jean le jeune
qui se trouve construit dans la susdite maison ou masure
avec toutes ses aisances et dépendances et jardin derrière
au levant la présente vente et transport faite à
Pierre Saint-Mard bourgeois
laboureur dudit lieu et à
Marguerite Genin sa femme présent
stipulant
et acceptant pour eux, leurs hoirs, successeurs et
ayants causes, pour le prix et somme de quarante
deux livres argent ayant cours en France non compris
les frais des présentes sur lesdits vendeurs nous ont
dit et déclaré avoir reçu comptant des mains dudit
St Mard le tout aux conditions
ordinaires des droits
ce qui fut fait et passé au Petit-Verneuil le
jour,
mois et an que dessus après lecture faite, suivant
l’ordonnance ledit Hapart et Madelaine sa femme
ont signé et marqué [...] et avec nous susdit
justice comme aussi Bernard Hacquin qui nous a déclaré
ne sachant écrire ni signé de ce interpellé.
Contrôlé à Montmédy le 30 juin
1750. Reçu dix-huit sols.