Carnets de notes - Archives

29 septembre 1755 : Contrat d’échange entre Jean Parmentier et Jean Saint Mard

Archives départementales de la Meuse (AD-55)

Archives anciennes (Série B : Cours et juridictions avant 1790)

Justice de Petit-Verneuil ; Procès-verbaux et actes divers. 1740-1789

Cote : Bp 5759 (portefeuille)

Date de l’acte : 29 septembre 1755

Deux exemplaires dans le portefeuille dont un « résumé ».

« Cejourdhuÿ vingt neuf Septanbre mil Sept Cent cinquante cinq
pardevans nous Jean gervais lieutenant maire henry lambinet
et henrÿ Gillardin Echevins Et Gille Godfrin Greffier Compausant
la basse Justice En la presente anne Soussigné Sont comparu
En personne Jean parmentier maire dudit lieu et marie St Mar[d]
Sa femme Sufisament otorissé Et Lissancié Et aussis Jean
Stmard Bourgeois du meme lieu Il ont passe un contrat de
Change aux proffie de Jean parmentier Et marie St Mard sa
femme d’un part Savoir que Jean St Mard luÿ Cedde Et
abandonne un maison aux mie lieu du village roier Jacques
Genin par desous Et monsieur meuvre de montmedÿ par desus
Et luÿ Garantire de tout rente Charge et Ipoteque EnContre
Change Jean parmentier Et marie St mard Cedde Et abandonnea
pour retour a Jean St mard tout ce que peu apartenir de bien

Enfont tant terre que prez maison Jardin bresire huillierl)
royer Jacques Rocillÿ de part et d’autre Controlle a Montmedÿ
Le 14 octobre 1755 En deux Casse Recu quatre livres seize Sols
Insinuee Le dit Jour recu douze livres douze Sols neuf denie
thiebau pour Jannot »

Ce jourd’hui vingt-neuf septembre mil sept cent cinquante-cinq
par-devant nous Jean Gervais lieutenant maire, Henry Lambinet
et Henry Gillardin échevins, et Gilles Godfrin greffier, composant
la basse Justice en la présente année. Soussigné, sont comparus
en personne Jean Parmentier maire dudit lieu et Marie St Mard
sa femme suffisamment autorisée et licenciée et aussi Jean
St Mard Bourgeois du même lieu. Ils ont passé un contrat de
change au profit de Jean Parmentier et Marie St Mard sa
femme d’un part savoir que Jean St Mard lui cède et
abandonne une maison au milieu du village royer Jacques
Genin par-dessous et monsieur Meuvre de Montmédy par-dessus,
et lui garantit de toutes rentes, charges et hypothèques. En contre
change Jean Parmentier et Marie St Mard cèdent et abandonnent
pour retour à Jean St Mard tout ce que peut appartenir de bien

en fond tant terre que près, maison, jardin, brasserie, huilerie
royer Jacques Rocilly de part et d’autre. Contrôlé à Montmédy,
le 14 octobre 1755. En deux casses. Reçu quatre livres seize sols
Insinués le dit jour. Reçu douze livres douze sols neuf denier.
Thiébaud pour Jannot


« Comptart de Change
auprofie de Jean St mard
Et de Jean parmentie
Du petit Verneuil
1755 »

« Ceiourdhuy Vingt neuf Septanbre
Mil Sept Cent Cinquante Cinnq
Pardevans nous Jean Gervais lieutenant Maire
henrÿ lambinet et henrÿ Gillardin Echevin Et
Gille Godfrin Greffier Compaussant la basse Justice
En la presente anné Soussigné Sont Comparu en
personne Jean parmentie maire dudit lieu et marie
St mard Sa femme Sufisament atorissé Et lisanciés
Et aussie Jean St mard Bourgeois laboureur demeurant
audit petit verneuil de Leur plin gré Et franche Et libre volonté
nous ont dit Et de claré avoir faite un Echange Et
Contre change Savoir que Jean St mard Cedde et a
bandonne un Maison audit lieu roier Jacque Genin
par dessous Et Monsieur meuvrie par desus avec un Jardin
derrier la ditte Maison que Les dit St mard luÿ garan
de tout rante Charge et Ipoteque pour En Jouir en tout
drois De proprieté Comme les dit St mard auret du Jouir Et
que les dit St mard a encore vendu aux dit parmentier
Et Marie St mard Sza femme La Somme de deux
Cent Cinquant deux livres dix sols que ledit parmentie a
Convenu avoir reçu dudit St mard Lesdit parmentie
et marie Semard Sa famme Cedont pour retour aux dit
Jean St mard leur fraire et baux fraire tout ce que
peu apartenir de bien Enfont tant terre que prez Maison
Jardin brasserie et huillier roier Jacque roquellÿ de parte
Et dautre prouvenant de (Jean) St mard et de marguerite
Hanry leur paire et mere bau paire et belle mere

Pour En jouir entout drois de proprieté Comme les dit
parmentier et marie St mard Sa famme [aux due] Jouir
Les pressent Echange tans de part et dautre ce monte a
La Somme de huit cent Cinquante deux livres dix Sols
faite et passé auxdit petit Verneuil les jour dautre part
dont les partie ont Signé avec Nous »

Signé : jean St mard, jean parmante Maire, marie St mard, jean gervais, henri lambinate, henry Gillardin, Gille Godfrin Greffier

« Controllé A Montmedy le 4 8bre 1755 En deuw Casier
reçu quatre livres Seize Sols Insinué led[it] jour
reçu douze livres douze Sols Neuf denier »

Contrat d’échange
au profit de Jean St Mard
et de Jean Parmentier
du Petit-Verneuil
1755

Cejourd’hui vingt-neuf septembre
mil sept cent cinquante-cinq,
par-devant nous Jean Gervais lieutenant maire,
Henry Lambinet et Henry Gillardin échevins et
Gilles Godfrin greffier composant la basse justice
en la présente année, soussignés, sont comparu en
personne Jean Parmentier maire dudit lieu et Marie
St Mard sa femme suffisamment autorisée et licenciée
et aussi Jean St Mard bourgeois laboureur demeurant
audit Petit-Verneuil, de leur plein gré et franche et libre volonté
nous ont dit et déclaré avoir fait un échange et
contre-échange, savoir que Jean St Mard cède et
abandonne une maison audit lieu royer Jacques Genin
par-dessous et monsieur Meuvre par-dessus avec un jardin
derrière la dite maison que le dit St Mard lui garantie
de toutes rentes, charges et hypothèques pour en jouir en tout
droit de propriété comme ledit St Mard aurait dû jouir et
que ledit St Mard a encore vendu audit Parmentier
et Marie St Mard sa femme la somme de deux
cent cinquante-deux livres dix sols que ledit Parmentier a
convenu avoir reçu dudit St Mard lesdits Parmentier
et Marie St Mard sa femme ce dont pour retour audit
Jean St Mard leur frère et beau-frère tout ce que
peu appartenir de bien en fond tant terre que pré, maison,
jardin, brasserie et huilerie royer Jacques Roquelly de part
et d’autre provenant de Jean St Mard et Marguerite
Henry leur père et mère, beau-père et belle-mère

pour en jouir en tout droit de propriété comme les dits
Parmentier et Marie St Mard sa femme [...] jouir
les présents échanges tant de part et d’autre se montent à
la somme de huit cent cinquante-deux livres dix sols,
fait et passé audit Petit-Verneuil les jours d’autre part
dont les parties ont signé avec nous.

Contrôlé à Montmédy, le 4 octobre 1755 en deux casiers.
Reçu quatre livres seize sols. Insinué ledit jour.
Reçu douze livres douze sols neuf denier.