11 février 1858 : Testament de Sophie Saint-Mard, demeurant à Torgny
Belgique : Archives de l’État à Arlon
Notariat de Virton
FONCIN Jean Baptiste Modeste
Date de l’acte : 11 février 1858.
N° 2535.
Enregistré à Virton, 28 avril 1858 (volume 124, folio 16 verso, case 3).
« Par devant Maître Jean Baptiste Modeste Foncin, notaire, résident à
Virton, arrondissement
d’Arlon, province de Luxembourg et en présence
des sieurs 1° Jean baptiste Baduraux, receveur communal ; 2° Jean
François Adam, cultivateur ; 3° Jean Baptiste Reumond, menuisier ;
4° et Léon François, cultivateur ; tous les quatre demeurant à
Torgny
et témoins requis en conformité de la loi ; fut présent
la demoiselle
Sophie Saint-Mard, sans
profession, demeurant à Torgny, ayant été
trouvée par lesdits notaire et témoins, dans on lit en une pièce au rez-de
chaussé, dit vulgairement le pele, éclairée par une croisée au nord donnant
sur un jardin et dépendant d’une maison lui appartenant en partie, sise audit
Torgny ; Laquelle, étant malade de corps mais saine d’esprit, ainsi qu’il
est apparu aux dits notaire et témoins, a dicté au notaire soussigné,
en présence desdits témoins, son testament, ainsi qu’il suit : Je donne et
lègues, conjointement et avec droit d’accroissement entr’eux, à ma sœur
Marie Jeanne Saint-Mard, fille libre et
majeure, sans profession, à mon
autre sœur Marguerite Saint-Mard,
ménagère sans profession et à
son mari Jean Everling,
maréchal-ferrant, tous les trois demeurant avec
moi à Torgny tous les biens meubles et immeubles généralement quel
=conques qui m’appartiennent au jour de mon décès, pour en jouir et
disposer par eux en toute propriété et jouissance, les instituant à cet
effet mes légataires universels. Ce testament a été ainsi dicté par la
testatrice au notaire soussigné, qui l’a écrit tel qu’il a été dicté et l’a
lu immédiatement ensuite à la testatrice qui a déclaré le comprendre
parfaitement et y persévérer ; le tout en présence desdits témoins. Fait
et passé à Torgny, dans la pièce ci-dessus désignée, le
onze février
mil huit cent cinquante huit, vers l’heure de midi ; et la testatrice
a signé avec les témoins et notaires, après lecture faite du tout. »
Signature de la testatrice :