Carnets de notes - Archives

11 février 1858 : Testament de Jean Everling, maréchal-ferrant demeurant à Torgny

Belgique : Archives de l’État à Arlon

Notariat de Virton

FONCIN Jean Baptiste Modeste

Date de l’acte : 11 février 1858.

N° 2538.

Enregistré à Virton, en septembre 1893 (volume 226, folio 141 recto, case 7).

« Par devant Maître Jean Baptiste Modeste Foncin, notaire, résidant à Virton,
arrondissement d’Arlon, province de Luxembourg et en présence des sieurs 1° Jean
Baptiste Baduraux, receveur communal ; 2° Jean François Adam, cultivateur ;
tous les quatre demeurant à Torgny et témoins requis en conformité à la
loi : fut présent je sieur Jean Everling, maréchal-ferrant, demeurant à
Torgny ; Lequel, sain de corps et d’esprit, ainsi qu’il est apparu audits
notaire et témoins, a dicté au notaire soussigné, en présence desdits témoins
son testaments, ainsi qu’il suit : Je donne et lègue, conjointement et avec
droit d’accroissement entr’eux à mon épouse Margueritte Saint-Mard,
et à mes belles sœurs Marie Jeanne Saint-Mard et Sophie Saint-Mard,
toutes trois sans profession, demeurant avec moi à Torgny, tous les biens meubles
et immeubles généralement quelconques qui m’appartiennent au jour de ma
mort, pour en jouir et disposer par elles en toute propriété et jouissance,
les instituant à cet effet mes légataires universelles. Toutefois la présente
disposition n’aura lui qu’autant que je ne laisses aucun enfant né
ou à naître de mon mariage susdit, au jour de mon décès ; s’il y en a, je
donne et lègue seulement à ma dite épouse Marguerite Saint-Mard
l’usufruit, […] sur immeuble, de la moitié de tous mes biens meubles
et immeubles qui se trouvent m’appartenir au jour de ma mort, sans
néanmoins déroger aux dispositions du code civil qui attribuent au survivant
des père et mère la jouissance des biens de leurs enfants jusqu’à ce qu’il
n’ont atteints l’âge de dix huit ans ou jusqu’à l’époque de leur émancipation,
ce testament a été ainsi dicté par le testateur au notaire soussigné,
qui l’a écrit tel qu’il a été dicté et l’a lu immédiatement ensuite
au testateur qui a déclaré le comprendre parfaitement et y persévérer ;
le tout en présence des dits témoins. Fait et passé à Torgny, en la
demeure du testateur, le onze février mil huit cent cinquante huit,
vers trois heures de relevé ; et le testateur a signé avec les témoins
et notaire, après lecture faite du tout. »

Signatures du testateur :