Jean (vers 1743-1805) époux de Marie Joseph Chenet : héberge des réfugiés
Récits St Mard : du côté de Jean St Mard (+1725) et sa descendance.
Informations généalogiques :
Jean l’aîné SAINT MARD voit le jour vers
1743. Il est le fils de Jean SAINT MARD,
marchand, âgé de 32 ans environ et de Margueritte POUPARD.
Il épouse Marie Joseph CHENET, la fille de Jean CHENET et de Jeanne LEJEUNE.
Jean SAINT MARD est décédé le jeudi 5
septembre 1805, à l’âge de 62 ans environ, à Verneuil-Petit.
Le 2 janvier 1772, messieurs les seigneurs dudit lieu de Petit-Verneuil choisissent et nomment Jean Saint Mard pour veiller à la conservation du fruit champêtre pendant le terme de la présente année. Le voici donc garde champêtre. Néanmoins, cela ne l’empêchera pas quatorze ans plus tard d’être en délicatesse avec la justice locale.
Contre la défense expresse portée par sentence du seize février 1786, Jean Saint Mard a « affecté de continuer à ces réfugiés (Joseph Marchal) dans sa maison ; or comme c’est un attentat et une désobéissance qui dégénère en mépris des plus formels » à l’autorité du procureur fiscal, Monsieur Lancien avocat exerçant juridiction en la haute justice de la terre et seigneurie de Petit-Verneuil requière lui être permis, de le faire assigner à comparaître par-devant le procureur fiscal en son auditoire à Petit-Verneuil. Le 22 novembre 1786, Jean est assigné à comparaître « pour répondre et procéder sur et aux fins desdits réquisitoires et dires, circonstances et dépendances et insultes comme de raison. [1]»
Le 9 juin 1789, la communauté des habitants de Petit-Verneuil emprunte une somme de 1.500 livres auprès des cinq enfants mineurs des défunts Pierre louis Lepage et Marie Françoise Jadot, vivant résidant à Meix acceptant par Pierre Louis Lepage et Nicolas Jacquemin, dudit Meix leurs tuteurs ; et de Marguerite George veuve de Charles Henri, résidante à Virton [2].
Jean Hattoy, Syndic ; Jean Thenevin ; Prothin Parmentier ; Jean St Mard et Jean Gillardin, Maire comparant affectent et hypothèquent généralement tous les biens de la communauté de Petit Verneuil pour garantir le paiement des rentes.
Notes
[1] France, Archives départementales de la Meuse, Justice de Verneuil-Petit, Procès-verbaux et actes divers (1740-1789), cote Bp 5759.
[2] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, TINANT Jean-Baptiste (1756-1789), carton IX, minute no 2058 et n° 2060.