Carnets de notes - Une famille Saint-Mard

Communauté Mathieu Saint Mard et Marie Françoise Amante Persin à Harnoncourt

Informations généalogiques

Mathieu Saint Mard est né et baptisé le jeudi 3 juin 1779 à Langlissant — paroisse de Montquintin (Luxembourg, Belgique). Il est le fils légitime de Henry Saint Mard, manœuvre, âgé de 37 ans et d’Anne Marie Antoine.

Mathieu sera vannier, journalier.

Il épouse le lundi 30 prairial An VI (18 juin 1798) à Wiseppe (Meuse, France), Marie Françoise Amante Persin (1772-1844).

Le couple aura six enfants :

Patrimoine

Mathieu Saint Mard et Marie Françoise Persin sont de petites gens. Ils possèdent très peu de biens. Ils sont peut-être pauvres, mais pas en marge de la société paysanne, car la profession de Mathieuvannier — est tout de même importante pour les cultivateurs. Il leur fabrique vans à blés, corbeilles, paniers…

Le patrimoine du ménage est connu par deux actes et un bulletin de propriétés en 1844 :

La déclaration de la succession du 2 décembre 1844 faite après le décès de son épouse Marie Françoise Persin ne comprend aucune donnée patrimoniale.

Habitation

En 1812 [4], le couple achète une modeste maison à Harnoncourt comprenant un corps de logis et une écurie. D’une emprise de 67 centiares, elle est de neuvième classe (la plus basse de tout). [5] En 1819, elle est hypothéquée. [6]

Cadastre de 1844

Nature Superficie %
Terres labourables 15 a. 80 c. 95,93 %
Maison 67 c. 4,07 %
Total 16 a. 47 c. 100,00 %

En 1822, notre seul point de référence, les vanniers de Saint-Mard et Vieux-Virton sont en moyenne propriétaire d’une superficie de 73 ares 13 centiares. Le moins nanti possède une superficie de 1 are 5 centiares, le plus nanti 1 hectare 85 ares. Les bulletins de propriétés ne permettent pas de savoir si certaines de leurs terres sont des saussaies [7].

Même parmi les vanniers, le ménage Saint Mard-Persin est des moins pourvus.

La parcelle de terres labourables sise à la Rondelle est de quatrième classe. Le sol y formé d’une végétale mêlée de pierres calcaires, fortes, très pierreuses et moins profonde que les terres des classes 1 à 3. Certaines des terres de cette classe peuvent être plus profondes et plus humides ou être une terre marneuse profonde. Ces dernières terres sont difficiles à labourer et situées en pente assez rapide.



Notes et références

[1] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Bernard PAPIER (1812), carton XII, minute no 94.

[2] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Joseph Édouard MARSON (1811-1846), carton VII, minute no 2205.

[3] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Administration du cadastre, Royaume de Belgique, commune de Lamorteau, bulletin no 404.

[4] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Bernard PAPIER (1812), carton XII, minute no 94.

[5] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Administration du cadastre, Royaume de Belgique, commune de Lamorteau, bulletin no 404.

[6] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Joseph Édouard MARSON (1811-1846), carton VII, minute no 2205.

[7] Saussaie = culture de saules.