Communauté Henry Saint Mard et Marie Habran à Chenois

Informations généalogiques

Henry Joseph Saint Mard né le mardi 20 avril 1847 à Chenois — Latour (Luxembourg, Belgique) est le fils légitime de Henry Saint Mard, maçon, âgé de 34 ans et de Marguerite Ribonnet, ménagère, âgée de 34 ans.

Henry sera tailleur de pierre.

Il épouse, le mercredi 13 octobre 1880, Marie Habran, fille légitime d’Henri Habran et d’Anne-Marie Jacquemin.

Le couple aura deux enfants :

• Marie-Eléontine Juanita (o 1882).
• Mélanie Ernestine (o 1884).

Henry Joseph Saint Mard est décédé le dimanche 27 janvier 1889, à l’âge de 41 ans, à Virton (Luxembourg, Belgique).

Mélanie Ernestine fille ou non d’Henry Joseph Saint Mard

Le décès prématuré d’Henry provoque un cataclysme dans sa famille. Le 8 mai 1889 par-devant le juge de paix de Virton, « les parents du côté paternel déclarent ignorer l’existence de cette deuxième enfant, et se proposent d’en poursuivre le désaveu. [1]»

Dans l’inventaire après décès du 28 juin 1889 [2] à Chenois, il est précisé : « Ledit M. Henri Saint-Mard père, agissant encore, éventuellement et s’il y a lieu, comme tuteur de Mélanie-Ernestine Saint-Mard, enfant née de ladite Marie Habran, courant l’année mil huit cent quatre-vingt-cinq, en la ville de Rethel, contre laquelle Mélanie-Ernestine Saint-Mard le dit M. Henri Saint-Mard père se réserve formellement le droit d’intenter l’action en désaveu au nom et dans l’intérêt de la pré qualifiée Marie-Eléontine-Juanitha Saint-Mard. »

En 1891 [3], l’instance en désaveu de paternité est toujours en cours, mais elle ne semble avoir produit aucun effet. Lorsqu’elle se marie en 1902 à Paris, Mélanie Ernestine est une Saintmard [4].

Patrimoine

Habitation

Henry Saint Mard est propriétaire d’une maison d’habitation comprenant un corps de logis avec cave [5], une écurie, une grangette et un jardin derrière y attenant, le tout d’une superficie d’environ 17 ares, pour l’avoir reçu de sa mère Marguerite Ribonnet en 1880 [6].

Description du patrimoine

Le patrimoine de Henry Joseph est fort simple à étudier. Il reçoit de sa mère Marguerite Ribonnet 20 ares de terre sis au Cron, ban de Chenois, le 2 août 1880. Il revend cette parcelle, le 5 janvier 1885 à sa sœur Marie Saint Mard demeurant à Mellier.

Les inventaires faits après son décès ne portent que sur ses biens mobiliers.

Nous ne pouvons pas nous prononcer sur son cas. Il faudrait consulter les registres de la Conservation des hypothèques et les matrices cadastrales pour connaître l’exacte composition de son patrimoine.

En tout cas, il me paraît étrange qu’il ne possède pas de terres contrairement à ses parents et à ses cousins de Torgny exerçant la même profession.

Notes et références