Carnets de notes - Une famille Saint-Mard

La communauté Adèle Saint-Mard et Isidore Michel

Informations généalogiques

Adèle Saintmard est née le dimanche 8 octobre 1843 à Chenois-Latour (Luxembourg, Belgique).

Elle est la fille légitime de Henry Saint Mard, maçon, âgé de 31 ans et de Marguerite Ribonnet, ménagère, âgée de 30 ans.

Le mercredi 1er août 1866 à Virton (Luxembourg, Belgique), elle épouse Joachim Isidore Michel, le fils de Marie Françoise Toulmonde.

Profession de Joachim Isidore Michel :

1875-1879 — employé au chemin de fer d’Athus-Ginet
1880-1884-1889-1891 — [...] de carrière, demeurant ensemble à Pin.

Domicile :

1875 — Virton
1879 — Izel.
1880 — Pin.
1889-1891 - Mohimont, commune de Villers-devant-Orval.

Patrimoine

Préambule

Si Adèle Saint Mard est issue d’une famille de maçon sur trois générations, son mari Joachim Isidore Michel est employé au chemin de fer d’Athus à la Meuse (1875-1879). À partir de 1880, il est directeur aux carrières de Pin ensuite de Mohimont.

Le ménage achète une maison à Virton en 1872. En 1875, ils y sont encore. En 1879, ils sont domiciliés à Pin, commune d’Izel. En 1889, ils le sont à Mohimont, commune de Villers-devant-Orval.

Le couple, qui ne semble pas avoir eu d’enfant, ne doit probablement pas avoir beaucoup de biens immobiliers. Une maison et un jardin doivent leur suffire.

Habitation

De 1872 à 1884 [1], le couple est propriétaire d’une maison rue de la Culotte, faubourg des Houplon à Virton. Elle est constituée d’un corps de logis, d’une écurie et d’un jardin y attenant.

À la sûreté et garantie du remboursement d’une somme de 1.400 francs prêtée à Henri Saint-Mard, père d’Adèle, et du paiement des frais et intérêts, la maison est hypothéquée en 1875 [2].

En 1844 [3], la maison est revendue pour une somme de 3.000 francs. À cette époque, le ménage habite Pin.

En compensation d’une maison à Chenois donnée par sa mère Marguerite Ribonnet veuve Saint-Mard à son frère Jean-Baptiste, Adèle reçoit en 1880 de son frère une somme de 400 francs [4].

Terre labourable

Le ménage possède 43 ares 30 centiares de terres labourables à Virton et Latour. Nous les connaissons au travers de deux actes.

Le 9 février 1879 [5], Isidore Michel Saintmard met en location le tiers de 3 ares de terre sis à Virton, pour un terme de quatre ans, au fermage annuel de 28 francs à Alfred Guérard Heber, manœuvre demeurant à Virton.

Le 3 avril 1891 [6], Adèle hérite de ses parents deux terrains à Latour :

  1. 16 ares 20 centiares de terre à lieu-dit « Polue », section B, no 947b, entre Joseph Woygnet et Brasseur.
  2. 24 ares 10 centiares de terre à lieu-dit « Fond de Chénée », section B, no 692d, entre Tilman et veuve Jacob-Bailleux.

Le peu d’informations que nous avons provient du dépouillement des archives des notaires de Virton. Naturellement, les habitants de Pin et Villers-d’Orval ne traiteront pas avec les notaires de Virton, mais avec ceux de Florenville.



Notes et références

[1] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Octave FONCIN (1872-1911), minute no 3118.

[2] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Édouard FONTAINE (1872-1900), minute no 438.

[3] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Octave FONCIN (1872-1911), minute no 3118.

[4] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Octave FONCIN (1872-1911), minute no 1970.

[5] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Octave FONCIN (1872-1911), minute no 1509.

[6] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, Édouard FONTAINE (1872-1900), minute no 4690.