Carnets de notes - Chroniques et récits

Le dix-huitième siècle à Dampicourt : Philippe (1705-1789), le dernier Saint Mard de la branche aînée

Récits St Mard : du côté de François St Mard (+ 1715) et sa descendance

Informations généalogiques :

Philippe François SAINT MARD, fils de François SAINT MARD et d’Anne THIRY, est baptisé le 8 mai 1705 à Dampicourt.
Le mercredi 19 janvier 1729 à Dampicourt, il épouse Françoise LAMBERT. En secondes noces, le mardi 21 février 1775, il épouse Anne COLLIGNON, la fille légitime de Jean François COLLIGNON et de Nicole MOUCHET.
Philippe F. SAINT MARD est décédé le vendredi 8 mai 1789, à l’âge de 84 ans, à Dampicourt.

Bourgeois laboureur

Au printemps 1705, Philippe voit le jour à Dampicourt, agglomération rurale de la vallée du Ton à la confluence de la Chevratte. Son père François est un notable. Il a été maire en 1699. Le village se partage en deux communautés d’habitants et trois seigneuries — Dampicourt, Aigremont la vieille et Aigremont la neuve.

Le village de Dampicourt dans la vallée du Ton en 2014.
Derrière l’église, Mathon et la seigneurie d’Aigremont. À sa droite, Dampicourt proprement dit au 18e siècle.
À l’arrière-plan, l’entrée de l’usine de pâte à papier.

En 1697, le roi de France Louis XIV avait restitué le duché de Luxembourg à Charles II d’Espagne qui par voie de testament avait légué son royaume à Philippe duc d’Anjou, petit-fils du premier. Depuis 1699, les troupes françaises occupaient le duché au nom de Philippe V d’Espagne (Anjou). Cela déplut à plusieurs puissances européennes : Autriche, Grande-Bretagne, Prusse, Provinces-Unies… La guerre de succession d’Espagne sévit de 1701 à 1714. Philippe d’Anjou conquit son trône, mais les Pays-Bas espagnols et le duché de Luxembourg sont soustrait de ses domaines au profit de l’Autriche (traité de Rastatt 1714). [1]

La région est épargnée des affrontements militaires. Philippe Saint Mard traversera un siècle de paix.

Philippe François est le troisième enfant du couple et leur premier fils. Il ne reste pas longtemps à Dampicourt. Ses parents s’installent à Villers-la-Loue. Il a deux ans. En 1712, la famille est de retour. Elle s’établit à Mathon, quartier nord du village et communauté d’habitant distinct de celle de la seigneurie de Dampicourt. Il est âgé de 7 ans.

À dix ans, il est orphelin de père. Il a pour tuteur le sieur Evrard Thiery, maire moderne. Si les archives conservées ne permettent pas de reconstituer son enfance, il en est tout autre pour sa vie d’adulte.

À 23 ans, le 19 janvier 1729, il épouse Françoise Lambert. Ils sont parents de six enfants : Françoise (1731), Élisabeth (1732), Françoise (1734), Anne (1737), Anne (1739), et Phillibert (1741).

Philippe prend la succession de son père. Bourgeois, il sera plusieurs fois élu échevin et par deux fois sera maire [2], bien qu’illettré. Il cultive ses terres, c’est un laboureur. L’inventaire cadastral de 1765-66 — dit de Marie-Thérèse — décrit une exploitation d’une superficie du onze hectares et demi composée de presque 86 % de terres labourables et 10 % en prairies. En outre, un jardin-verger, un verger et une maison de deuxième classe avec grange et écurie.

Dans les rôles fiscaux des exercices 1772 à 1787, la taille du domaine varie entre onze hectares et douze hectares quarante ares. D’une année à l’autre, il possède un à quatre porcs, et une à six vaches. Le nombre de chevaux, six à huit, est un indicateur de son statut social. En moyenne, les cultivateurs détenaient deux chevaux. Les plus grands laboureurs gaumais en avaient cinq à sept [3].

Hors noblesse, Philippe Saint Mard est un des trois plus aisés habitants du village. Un gros agriculteur qui emploie un domestique dénommé Jean de Genève.

Dans les pages des registres de la justice de Dampicourt, nous découvrons quelques traces de sa vie. En 1731, Gabriel Watrin révoque une donation d’une pièce de terre faite au profit de Nicolas Thiery Gérard Hony et Philippe Saint Mard. Le 22 septembre 1740, Philippe rapporte au greffe de la seigneurie « avoir trouvés les deux filles Anne Masson de Dampicourt qui rompaient la clôture d’un champ emblavé d’orge appartenant à Pierre Joannes dudit Dampicourt au lieu-dit dessus Haquet. [4]»

En septembre 1745 [5], les hauts mayeurs féodaux et juges à punir en de la Seigneurie de Dampicourt condamne Philippe Saint Mard à un florin d’or pour avoir laissé aller ses porcs dans les bois et glandés, avec défense de récidiver à peine à plus grief.

En décembre 1748, Philippe rachète tous les biens de son neveu Philipe Devaux, soldat au service de France.

À plusieurs reprises, les chevaux divaguent dans le finage, ce qui ne plaît pas au champêtre. Ils sont mis en gage en 1743, 1771, 1774, 1776 et 1779. Le 26 juin 1774, ils avaient pâturé dans un pré, propriété de Gilles Martin ; le 27 mai 1776, un de ses chevaux abandonnés dans le pré du grand Jacques avait été saisi. Philippe doit s’acquitter d’une amende. [6]

Janvier 1773. Philippe est un vieux monsieur de 68 ans. Il devient veuf, sa femme Françoise vient de mourir. Deux années passent. Il se remarie avec Anne Collignon le 21 février 1775.

La loi de Beaumont

Philippe Saint Mard illustre deux principes de la loi de Beaumont : l’élection des magistrats municipaux et l’annualité de leur mandat. Il est témoin de la fin de l’application de ce droit, de la fin d’une époque.

Les chartres d’affranchissement des communautés de Dampicourt et de Mathon ne sont pas connues. Nous ne savons à quelle date et par quels seigneurs les habitants devenus bourgeois ont acquis une personnalité juridique, le droit de propriété et des droits politiques.

Sous l’ancien régime, il n’y avait pas de séparation des pouvoirs. Le Maire, les échevins assistés des Hommes quarante étaient à la fois les administrateurs de la commune, le président et les jurés d’un tribunal local civil et pénal, et des officiers ministériels qui enregistrent les contrats ou autres actes dans les registres des œuvres de loi.

Au 18e siècle, la Justice locale ne s’occupait plus que des menues infractions et affaires. La justice prévôtale avait pris le dessus. À Virton, les magistrats avaient conservé leurs compétences, mais dans un ressort limité à la ville intra-muros et ses faubourgs. Le reste du finage, campagne et forêt, était placé sous la juridiction du prévôt.

En ces temps, la religion influençait encore considérablement la vie des gens. Le jour de l’élection des magistrats était celui d’une fête catholique : Pâques, la Saint-Jean-Baptiste, le dimanche après la Saint-Jean ou Noël. La grande majorité des communautés choisissaient le jour solennel de la Pentecôte ou septième dimanche après le dimanche de Pâques célébré le premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars. La date variait d’une année à une autre. [7]

Imaginons une élection, celle du 14 mai 1769, jour de Pentecôte, où Philippe est élu pour la seconde fois maire. Le mandat de 1755 est suspect. La mention « renouvelle fait par Mademoiselle la Comtesse de Suys dame de la seigneurie de Dampicourt » sème le doute. Est-ce une désignation ou élection ?

L’église Saint-Georges de Dampicourt qui au 18e siècle était plus petite.

La chapelle Saint-Georges au centre du village est le lieu de rencontre des deux communautés. À la sortie de la messe, un coup de cloche signale aux bourgeois de Dampicourt qu’ils doivent s’assembler [8] peut-être sous le tilleul, arbre à clou. Ne sont électeur que les chefs de foyer. Presque exclusivement des hommes. Une veuve peut l’être. Un fils qui vit dans la maisonnée de son père ne peut pas voter.

Le scrutin est indirecte, précaution indispensable pour éviter toute corruption. Traditionnellement, le suffrage comporte trois degrés qui au fil du temps est parfois simplifié à deux degrés. Inspirons-nous de celle de 1755 à Beaumont-en-Argonne.

La Justice c’est-à-dire le maire, le lieutenant-maire et les échevins ont déjà désigné deux électeurs. Les bourgeois en choisissent deux autres. Entre les mains du maire sortant, les quatre électeurs prêtent serment et se retirent dans la chapelle. Ils doivent commettre huit autres électeurs, bourgeois irréprochables, non parents, ni alliés. Ils discutent, s’entredéchirent, se disputent peut-être. Il ne faut pas se bercer d’illusions. Il y a des familles importantes et des marginales. C’est un jeu de pouvoir et d’équilibre. Ils se mettent d’accord, sortent de l’église. Leur porte-parole proclame les noms des huit électeurs. [9]

Après avoir à leur tour prêté serment, ils se retirent dans la chapelle et désignent le maire et les échevins. Ils sont confrontés aux mêmes questions que les quatre électeurs précédents, mais leur choix aura des conséquences concrètes. Tout ce bon monde se connaît et se côtoie. Excepté les novices, nombre de bourgeois électeurs sont d’anciens échevins ou Hommes quarante. La communauté est beaucoup trop petite. L’annualité impose une incontournable rotation des responsables municipaux et permet si le principe est respecté à chaque bourgeois d’être élu de temps en temps. [10]

La porte de la chapelle est ouverte. Les huit électeurs en ressortent. Ils descendent l’allée centrale du parvis encombré des tombes du cimetière. Un dernier escalier. Ils s’arrêtent et annoncent le nom des élus. Philippe Saint Mard est maire. Son mandat prendra fin le 3 juin 1770.

À Beaumont, cérémonie de la prestation du serment du nouveau maire se déroulait en l’église à la fin de la prière du soir, les vêpres. Il « jurait devant Dieu de bien et fidèlement se comporter dans les fonctions de sa charge, d’observer les droits du roi, la raison des bourgeois, de défendre la veuve et l’orphelin, de maintenir la royauté de saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse, et de garder le secret de justice… [11]» Ensuite, le maire recevait le serment des échevins et de son lieutenant-maire avait choisi.

Cette cérémonie se pratiquait peut-être encore à Dampicourt, mais elle ne suffisait pas. Les prévôts qui dénonçaient ce droit avaient acquis de plus en plus de pouvoir. Les mayeurs des villages les moins favorisés devaient leur prêter serment. Philippe a de la chance. Cinq kilomètres le séparent du siège prévôtal à Virton. Pour ne pas perdre de temps, dans les jours qui suivent, Philippe Saint Mard accompagné d’une délégation de notables du patelin s’y transporte en passant par Vieux-Virton, car à l’époque il n’existe pas d’autre chemin. S’y rendent-ils à pied ou utilisent-ils une charrette tirée par des chevaux ? Au siège de la prévôté, ils rencontrent des collègues de villages voisins. Le serment est prêté. [12]

Il y a beaucoup d’inconnues. Au 18e siècle, les habitants avaient éventuellement adopté le scrutin à deux degrés. Dampicourt maintenait-elle fermement le peu d’indépendance qui lui restait et refusait de se soumettre au prévôt ? La documentation disponible ne permet pas d’y répondre.

L’annualité est une règle fondamentale de l’organisation des communautés villageoises qui empêche la concentration du pouvoir aux mains de quelques individus pour une durée indéterminée.

Au travers de Philippe, nous pouvons illustrer le principe. En 1750 et 1751, il est échevin. C’est un homme mûr, âgé de 45 et 46 ans. Nous n’avons pas trouvé dans les archives de « renouvellement de la justice de la seigneurie de Dampicourt » antérieur. Ce n’est donc pas nécessairement son premier mandat.

De 1752 à 1754, il n’exerce aucune fonction municipale. En 1755, il est maire. L’année suivante, lieutenant-maire [13]. En 1757, il est premier échevin.

Nous observons une seconde période sans mandats (1758 et 1759) suivie de quatre années où il est échevin (1790-1794).

Du printemps 1794 au printemps 1796, nous constatons une dernière époque sans pouvoir.

Le 18 mai 1766, il est élu échevin et le restera jusqu’à l’abrogation des élections communales par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche le 3 mai 1775. Dorénavant, le mayeur sera choisi par son représentant sur une liste de trois personnes proposées par la communauté. [14].

En mai 1768, il est premier échevin. En 1769, pour la seconde fois, il est maire. Ensuite, lieutenant-maire. À partir du 19 mai 1771, durant quatre années, il est qualifié de premier échevin. Au cours de cette période, il aurait dû n’exercer aucun mandat une année.

Le 20 juillet 1776, Philippe Saint Mard prête un serment en ces termes : « Cejourd’hui vingt juillet 1776 nous échevins de la haute Justice de Dampicourt Soussignés avons reçu le serment de bon gars de Philippe St Mard bourgeois de Dampicourt aux fins de s’acquitter fidèlement de sa commission sans port faveur ni inimitié, et sera en conséquence son serment enregistré pour fois de quoi a sous-marqué nous et clerc juré le jour et d’après lecture faite. Marque + de Philippe St mard pour n’avoir lesine de ce anquis » [15]

Les états, prévôts, conseil privé, gouverneurs opposés au droit de Beaumont affirmaient que « les élus sont souvent des hommes incapables, ignorants, nullement à la hauteur de leur mission. [16] » Ne l’oublions pas, Philippe Saint Mard qui a été le témoin de la fin d’une époque était illettré. Il ne savait pas signer.

La veuve Saint Mard

Le vendredi 8 mai 1789, vers les trois heures du matin, Anne Collignon constate la mort de son mari Philipe âgé de 84 ans. Une seule de ses cinq filles — Anne — lui a donné une descendance. Nous perdons la trace de son unique fils Philibert né en 1741 et probablement décédé. La branche patronymique aînée s’éteint.

Le 1er juillet 1791 [17], deux années après sa disparition, la veuve fonde à perpétuité une grande messe à chanter (anniversaire) et à célébrer à la chapelle de Dampicourt, tous les troisièmes jeudis de chaque mois de l’année avec expiation et bénédiction du très Saint Sacrement avant et après la messe. Elle sera célébrée par le Curé de Montquintin et ses successeurs.

Dans un premier temps, Anne Collignon prévoit que ladite messe ne commencera qu’après sa mort, donc pour le salut de son âme. Vingt-cinq jours plus tard, elle change d’avis [18]. La messe devra être célébrée dès qu’elle sera agréée par Monseigneur l’Évêque d’Ascalon Suffragant de Trêves. L’office est probablement dédié au salut de l’âme de Philippe.

Pour rétribution, le Curé de la paroisse de Montquintin percevra 16 florins et 16 sols. À titre de sûreté de ladite fondation, la fondatrice Anne Collignon cède un capital de 500 florins, somme provenant de la constitution d’une rente à son profit par Pierre Simon, laboureur à Dampicourt à la suite d’une vente de près et de terre le 1er juillet 1791 à Dampicourt [19].

Dans les années 1792-94, un jeune séminariste, orphelin, qui ne peut revenir dans son village natal pour cause de Révolution et Terreur se réfugie à Dampicourt où vit la veuve du dernier Saint Mard de la branche aînée. Jean-Baptiste Saint-Mard de Thonne-les-Près après trois années d’étude à Paris et

Trèves abandonne la vie religieuse. Inévitablement, ils se croisent et se reconnaissent comme familiers. Mais elle ne semble pas l’héberger bien qu’il s’intègre au même réseau social qu’elle. Louis le benjamin de Jean-Baptiste Saint-Mard épousera une petite fille de Philippe — Anne Agathe Guillaume — établissant une filiation symbolique entre le rameau Saint-Mard à Dampicourt de la branche benjamine et la branche patronymique aînée éteinte.

Anne Collignon organise la fin de sa vie. Le 18 germinal an 8 ou 8 avril 1800, elle vend à sa sœur Hélène veuve Simon la généralité de tous les biens immeubles et meubles sous la condition que celle-ci s’oblige et s’engage pour elle et les siens de nourrir et entretenir la venderesse convenablement à son domicile, à son pain et pour sa vie durant.

Anne Collignon s’éteint le 7 avril 1802.



Notes

[1] WEBER, Paul. Histoire du Grand-Duché de Luxembourg. Bruxelles, Office de Publicités, 1961, pp.55-57.

[2] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Justices subalternes, Dampicourt, Justice subalterne, Rôles, cotes 852 et 853.

[3] CORNEROTTE, Jacques. La Gaume à travers champs, villages et forêts. Virton, Syndicat d’Initiative, 2007, p.75.

[4] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Justices subalternes, Dampicourt, Rôles, cote 851, pages 1 et 2.

[5] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Justices subalternes, Dampicourt, Rôles, cote 851, page 37.

[6] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Justice subalterne, Dampicourt, farde Amendes champêtres et forestières.

[7] BONVALOT, Édouard. Le tiers état d’après la charte de Beaumont et ses filiales. Paris – Nancy – Metz, Alphonse Picard – Sidot Frère, 1884, p.372 ;
https://www.google.be/books/edition/Le_tiers_%C3%A9tat_d_apr%C3%A8s_la_charte_de_Bea/8bDSAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22loi%20de%20beaumont%22&pg=PR5&printsec=frontcover

[8] Bonvalot, 1884, p.372.

[9] KURTH, Godefroid. La loi de Beaumont en Belgique. Étude sur le renouvellement annuel des justices locales. Bruxelles, F. Hayez, 1881, p.15 ;
https://www.google.be/books/edition/La_loi_de_Beaumont_en_Belgique/IspnOfzQb_AC?hl=fr&gbpv=1&pg=PP1&printsec=frontcover

[10] Kurth, 1881, p.15.

[11] Kurth, 1881, p.28.

[12] Kurth, 1881, p.27.

[13] JOANNES, Bernard. Et si Dampicourt et Mathon m’étaient contés… Dampicourt, les éditions de la Joyeuserie, 2005, p.120.

[14] JOANNES, Bernard. Et si Rouvroy-aux-Moines et Harnoncourt m’étaient contés… Les Éditions de la Joyeuserie, 2003, pp.90-92 ; Joannes, 2005, p.120.

[15] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Justices subalternes, Dampicourt, Justice subalterne, Rôles, cote 852 folio 28-29.

[16] Kurth, 1881, p.33.

[17] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, DUPONT François Joseph, Carton VI (1790-1795), acte du 1er juillet 1791 (3 actes passés le même jour).

[18] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, DUPONT François Joseph, Carton VI (1790-1795), acte du 25 juillet 1791.

[19] Belgique, Archives de l’État à Arlon, Notariat de Virton, DUPONT François Joseph, Carton VI (1790-1795), acte du 1er juillet 1791 (3 actes passés le même jour).